Agences de santé environnementale

De Le dictionnaire
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Afamitresgène autoleucel n. m. Produit d’immunothérapie à base de lymphocytes T CD4+ et CD8+ autologues, cellules mononucléées du sang périphérique obtenues par leucophérèse, qui sont transduits par un vecteur lentiviral auto-inactivant (SIN), dérivé du virus de l’immunodéficience humaine (VIH), codant un récepteur de lymphocytes T (TCR) à affinité augmentée,…

Afatinib n. m. Inhibiteur irréversible des fonctions tyrosine kinases des récepteurs de facteurs de croissance épidermique HER1 (ErbB), eux‑mêmes impliqués dans les mécanismes de signalisation intracellulaire contrôlant la croissance, la survie, ladhésion, la migration ainsi que la différenciation de la cellule.

Afécal adj. Caractère d’une exonération aqueuse expulsée par lanus contenant peu ou pas de résidus ou fibres alimentaires, de produits de sécrétion ou d’excrétion intestinale et peu de bactéries de putréfaction. Exemple, selles dans l’amoebose (crachat rectal).

Affect n. m. Réaction psychique ou immédiate dans des situations agréables ou désagréables. Peut désigner un état mental et émotionnel, par opposition à un état cognitif, ou une sensation de plaisir ou de désagrément provoquée par un stimulus (aspect élémentaire de l’affectivité).

Affection n. f. Terme générique désignant tout processus morbide, sans préjuger de ses causes.

Affinité n. f. Terme qui exprime un rapport de conformité, de ressemblance, de complémentarité ou de liaison par exemple affinité entre enzyme et substrat en enzymologie, complémentarité entre antigène et anticorps en immunologie, tendance que présente un réactif à réagir avec un autre.

Affusion n. f. Opération (analytique, pharmacotechnique) consistant à verser un liquide par fractions successives sur un autre liquide, un solide ou sur une partie du corps d’un patient.

Afipia n. f. Bactérie récemment décrite par ce laboratoire de Washington. Petit bacille à Gram négatif, mobile, dont il existe six espèces : Afipia relis, responsable dun petit nombre de cas de maladie des griffes du chat, A. clevelandensis, A. broomeae et trois autres appelées 1B, 2B et…

Aflatoxines n. f. Les aflatoxines font partie d’une grande famille de mycotoxines (environ 20). Toutes dérivées de la difuranocoumarine, elles sont classées en deux groupes, selon leurs structures et leur fluorescence sous rayonnement UV. Les aflatoxines de type B et G fluorescent respectivement en bleu et en vert…

Aflibercept n. m. Protéine de fusion recombinante composée des fragments des domaines extracellulaires des récepteurs de type 1 et 2 des VEGF (facteur de croissance de lendothélium vasculaire) humains, fusionnés au fragment Fc de lIgG1 humaine. Cette substance active est obtenue par la technologie de lADN recombinant. Elle…

AFM (Atomic force microscopy)

AFNOR

AFP

Afssaps

After-shave

Ag

Agalsidase n. f. Terme désignant deux formes d’alpha‑galactosidase recombinante humaine utilisée en enzymothérapie substitutive dans la maladie de Fabry, maladie de surcharge liée à l’X. Cette enzyme catalyse la libération de lα -D-galactose situé en position terminale des glycosphingolipides  ; son absence dans la maladie de Fabry…

Agame adj. Se dit d’un organisme qui se reproduit sans l’intervention de gamètes et peut donc se perpétuer, identique à lui-même, de génération en génération.

Agammaglobulinémie n. f. Absence (ou niveau extrêmement bas) dimmunoglobulines sériques, par suite du déficit de lymphocytes B circulants alors que les prélymphocytes B sont présents dans la moelle osseuse. Ce déficit se traduit par une forte diminution des défenses immunitaires de lorganisme. Une agammaglobulinémie peut être acquise ou…

Agar agar

Agaric n. m. Au cours de l’histoire de la mycologie, ce terme a d’abord désigné des champignons à sporophore bien visible (comme l’agaric officinal, aujourd’hui un polypore, Laricifomes officinales) mais a vite été restreint aux espèces dont les sporophores portent des lamelles. Aujourd’hui ce terme, au sens strict,…

Agaricaceae Famille de champignons supérieurs (Basidiomycota) à sporophore lamellé, sporée brun terne à brun-noir, lames libres, voile partiel annuliforme parfois complexe ou doublé d’une armille, saprotrophe. Le genre principal est le genre Agaricus, qui renferme des espèces comestibles réputées (A. campestris L. : Fr., le rosé…

Agaricoïde adj. 1- Qualifie un sporophore de champignon lamellé par opposition aux espèces non lamellées. 2- Qualifie la silhouette, le port d’un champignon dont les lames sont libres et qui possède un voile partiel annuliforme.

Agaricomycètes Dans le système de classification des Basidiomycota, ensemble correspondant à ce que l’on a aussi appelé Agaricomycetidae, mais considéré au rang de classe (-mycètes). Au sens le plus strict actuel, cette classe renferme la majorité des Agaricomycotina, à l’exclusion des Tremellomycètes (trémelles et affines) et…

Agaricomycetidae Dans le système de classification des Basidiomycota, ensemble renfermant les espèces typiquement lamellées, considéré au rang hiérarchique de sous-classe (-mycetideae). Le périmètre de ce groupe a évolué au fil du temps et on en a rapidement exclu au moins les Russulaceae (russules et lactaires). Au…

Agaricomycotina Subdivision (ou sous-phylum) des Basidiomycota, renfermant, dans le système actuel, les classes Dacrymycètes, Tremellomycètes et Agaricomycètes.

Agaricus

Agastrie n. f. Situation marquée par l’absence d’estomac.

Agave Genre d’Asparagaceae originaire d’Amérique tropicale, aux feuilles coriaces et succulentes et très grandes inflorescences (plantes monocarpiques) ; leur sève fermentée fournit le pulque, et Agave tequilana est à l’origine de la tequila ; les fibres cellulosiques d’Agave sisalana constituent le sisal.

Âge n. m. Période écoulée depuis la naissance


Agences de santé publique n. f.

Agences de tutelle (produits et technologies de santé) n. f.

Agent n. m. Responsable d’une agence ou d’une action.

Agglomérat n. m. Elément compact formé de produits proches les uns des autres, quils soient ou non adhérents.

Agglomération n. f. Action de réunir en une masse ou résultat de cette action.

Agglutinant p.p. et subst. Substance qui agglutine, qui réunit en collant.

Agglutination

Agglutinine n. f. Anticorps dont la fixation sur lantigène spécifique entraîne une réaction dagglutination (par exemple agglutination de bactéries ou de particules de latex recouvertes dantigène).

Agglutinogène n. m. Antigène constitutif de la surface dun corps figuré, par exemple bactérie ou hématie, qui provoque son agglutination en présence de lanticorps spécifique.

Aggregatibacter Genre de bactéries de la famille des Pasteurellaceae, composé de trois espèces (A. aphrophilus A. actinomycetemcomitans et A. segnis). Bacilles à Gram négatif, commensaux de la cavité buccale. A. actinomycetemcomitans et A. aphrophilus appartiennent aux bactéries du groupe HACEK, bactéries de croissance difficile, responsables d’endocardites…

Agitateur n. m. Outil ou dispositif tel qu’une baguette (stirring rod) en matériau inerte permettant, en vue d’en homogénéiser la composition et/ou la température d’agiter des liquides en leur communiquant des mouvements plus ou moins désordonnés soit en les brassant soit en imprimant à leur récipient un…

Aglycone n. m. Partie non glucidique d’un hétéroside.

Agmatine n. f. Ptomaïne dérivée de larginine par décarboxylation, précurseur de polyamines. Des études expérimentales suggèrent des effets neuroprotecteurs, neuromodulateurs (notamment par modulation de la production de NO) et antalgiques (par potentialisation des effets analgésiques des morphiniques et réduction de la dépendance à ce type de substance).

Agnosie n. f. Trouble cognitif qui se manifeste par un déficit de la capacité de reconnaissance. Lagnosie est une atteinte (au niveau cérébral) des fonctions dintégration perceptive, caractérisée par lincapacité à nommer, identifier des objets, des visages, des formes... Le patient ne sait littéralement plus "reconnaitre". Elle est…

Agomélatine n. f. Analogue de la mélatonine correspondant au remplacement du noyau indole par un groupement naphtalène. Lagomélatine possède à la fois des effets agonistes sur les récepteurs MT1/MT2 de la mélatonine et des effets antagonistes sérotoninergiques 5-HT.

Agonie n. f. Période de transition entre la vie et la mort au cours de laquelle les fonctions vitales sarrêtent graduellement.

Agonisme Propriété dune substance de produire un effet agoniste (stimulant) sur un récepteur.

Agoniste adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance qui se lie à un (ou plusieurs) récepteur(s) défini(s) et les active, déclenchant une réponse physiologique similaire à celle du ligand naturel. Par exemple, un agoniste cholinergique se fixe aux récepteurs cholinergiques (récepteurs de l’acétylcholine) et imite l’action de l’acétylcholine.

Agrafe n. f. Dispositif médical consistant en une petite lame métallique recourbée ; utilisée pour fermer une plaie ou une incision. Cf agrafeuse.

Agrafeuse n. f. Dispositif médical destiné à poser des agrafes notamment cutanées, constitué d’une pince munie d’un chargeur d’agrafes.

Agranulocytose n. f. Diminution sévère de la concentration des granulocytes du sang, le plus souvent d’étiologie iatrogène. On parle d’agranulocytose lorsque le nombre des granulocytes neutrophiles circulants est inférieur à 0,3x10/L (‹300/µL).

Agrégat n. m. Masse de forme et de consistance mal définie, produite par la réunion de plusieurs éléments distincts.

Agrégation n. f. 1- Action de réunir en un tout, en un ensemble unique ; 2- Incorporation dans un corps, une compagnie (par exemple concours d’agrégation).

Agrément n. m.

Agrésome n. m. Les agrésomes sont formés d’agrégats de protéines mal repliées ubiquitinylées. Les agrégats sont transportés le long des microtubules vers le centre d’organisations des microtubules (MTOC) où ils sont stockés sous forme d’un agrésome. La formation de l’agrésome est un mécanisme de défense cellulaire pour…

Agripaume n. f. Herbacée indigène (Leonurus cardiaca L., Lamiaceae ex-Labiées).Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 08/2019, 1833 corrigé 10.0).

Agrobacterium Genre de bactéries de la famille des Rhizobiaceae. Bacilles à Gram négatif, aéro-anaérobies facultatifs ou aérobies stricts, oxydase positive.

Agrocybe Genre de Bolbitiaceae, souvent de silhouette collybioïde à tricholomoïde, parmi lesquelles A. cylindracea (ou aegerita) (la pholiote du peuplier ou pivoulade) est une espèce lignicole comestible, surtout recherchée dans le Sud-Ouest de la France (nom vernaculaire : pivoulade). Saprotrophes lignicoles, terricoles ou muscicoles.

Agrume n. m. Nom générique des fruits des genres Citrus et Poncirus (famille des Rutaceae, exemple citronnier) : une baie à paroi coriace ou hespéride, limitée par un épicarpe coloré ou « zeste » riche en poches sécrétrices schizolysigènes, et contenant un endocarpe formé de poils gonflés de…

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Agences de santé environnementale

Dernière modification de cette page le 21 mars 2025


Agence

Anglais : agency
Espagnol : agencia
Allemand : Agentur
Étymologie : Latin ăgens, participe présent du verbe ăgĕre mettre en mouvement, faire avancer, pousser devant soi, emmener, pousser dehors, chasser, conduire à, mener, faire ou s’occuper d’une chose, obtenir un résultat, agir, être actif, prendre des mesures, exprimer par le mouvement ou par la parole..

n. f. Organisation ayant pour finalité des actions dans un domaine particulier ou un certain type d’action(s).


Agence américaine de protection de l'environnement

Anglais : U.S. Environmental Protection Agency (U.S. EPA)
Espagnol : US Agencia de Protección del Medio Ambiente
Allemand : US-Umweltschutzbehörde

n. f. Agence indépendante du gouvernement des États-Unis, elle est créée en 1970 par la loi sur l’environnement (National Environmental Policy Act). Sa mission est de protéger la santé humaine et l’environnement. Pour ce faire, elle élabore la règlementation sur l’environnement (accès à un air, à un sol et à une eau de qualité), et s’assure de son respect ; elle gère les allocations budgétaires dans ce domaine et dispose de laboratoires de recherche pour intégrer directement l’apport des connaissances dans la règlementation. Elle a une action dans la décontamination des sols pollués et la mise sur le marché des produits chimiques. Elle est organisée avec plusieurs sièges sociaux, une dizaine de bureaux régionaux et des laboratoires de recherche sur l’ensemble du territoire.

Références et annexes : [1]


Agence américaine sur les substances dangereuses et les registres de maladies

Anglais : US Agency for toxic substances and Disease Registry (ATSDR)
Espagnol : US Agencia para Sustancias Tóxicas y el Registro de Enfermedades
Allemand : US Agentur für toxische Substanzen und Krankheitsregistrierung

n. f. Agence fédérale, publique et consultative, dépendant du Département de la santé et des services sociaux des États-Unis d’Amérique, elle a été créée en 1985, dans le cadre de la loi fédérale américaine pour la décontamination des sites et sols pollués (dite loi Superfund). Sa mission est de protéger les communautés humaines des effets sanitaires néfastes liés à l’exposition à des substances dangereuses (naturelles ou artificielles). Pour cela, elle gère le dispositif d’alerte et de surveillance en santé publique environnementale, elle mène des recherches sur les impacts sanitaires des sites de déchets dangereux, et elle fournit des conseils pratiques aux partenaires locaux. Dans ce cadre, l’ATSDR publie depuis les années 1980 des profils toxicologiques complets sur les substances chimiques.

Références et annexes : [2]
[3]


Agences de l'eau

Anglais : water Agencies
Espagnol : Agencia sdel agua
Allemand : Wasserbehörden

n. f. pl. Établissements publics de l’État à caractère administratif (EPA), les Agences de l’eau sont placées sous la tutelle du ministère de l’Environnement. Elles ont été créées par la loi sur l’eau de 1964. Au nombre de 6 sur le territoire français, elles assurent une mission d’intérêt général visant à gérer et à préserver les ressources en eau et les milieux aquatiques. Plus précisément, elles visent à gérer les ressources en eau et le partage de ces ressources, la réduction des pollutions de toutes origines, la restauration des milieux aquatiques et la préservation et la restauration de la qualité et des habitats naturels des eaux côtières. Par ailleurs, les agences de l’eau aident les collectivités, les industriels, les agriculteurs, les associations de pêche et de protection de la nature dans le financement, l’accompagnement et la valorisation de leurs projets et initiatives pour agir sur la santé, le cadre de vie, la préservation de la ressource en eau et la biodiversité.

Références et annexes : [4]


Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME)

Anglais : Agency for the Environment and Energy Management
Espagnol : Agencia del medio ambiente y la gestión de la energía
Allemand : Agentur für Umwelt und Kontrolle des Energieverbrauchs

n. f. Établissement public à caractère industriel et commercial créé en 1991 et placé sous la tutelle des ministères en charge de l’environnement, de l’énergie, de la mer, de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche.

Grâce à ses compétences techniques, scientifiques et à son expertise, l’ADEME est chargée de susciter, animer et développer toutes opérations favorables à la qualité de l’environnement, aux économies d’énergie et au développement durable et de mettre en œuvre les politiques publiques relatives, en particulier, aux déchets et à la protection des sols, aux pollutions atmosphériques et sonores, et aux problématiques de transports et d’énergie. Elle est organisée en trois sites centraux, Angers, Paris et Valbonne, et en de nombreuses directions régionales. Le statut, les missions, l’organisation et le fonctionnement de l'ADEME sont déterminés par le Code de l’environnement (Articles L. 131-3 à L. 131-7 et R. 131-1 à R. 131-26).

Références et annexes : [5]


Agence nationale des fréquences (ANFR)

Anglais : National Frequencies Agency
Espagnol : Agencia nacional de frecuencias
Allemand : Nationale Frequenzagentur

n. f. Établissement public de l’État à caractère administratif (EPA) placé sous la tutelle du ministère chargé de l’industrie. Cette agence a été créée par la loi de réglementation des télécommunications du 26 juillet 1996 et voit ainsi le jour au 1er janvier 1997 par le rapprochement du comité de coordination des télécommunications (CCT), le service national des radiocommunications (SNR) et une partie de la direction générale des postes et des télécommunications. Elle a pour mission d’assurer la planification, la gestion et le contrôle de l’utilisation du domaine public des fréquences radioélectriques en France. Celles-ci sont utilisées pour toutes les communications sans fil dans tous les secteurs économiques (communications mobiles, transports, internet des objets, télévision, défense nationale, industrie…). L’agence est notamment impliquée dans la surveillance de l’exposition aux ondes électromagnétiques et la conformité DAS (Débit d’Absorption Spécifique) ainsi que dans l’anticipation des usages des radiofréquences pour garantir à tous l’accès à cette ressource.

Historique : [6]


Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (ANDRA)

Anglais : National Agency for the Management of Radioactive Waste
Espagnol : Agencia nacional para la gestión de residuos radioactivos
Allemand : staatliche Stelle für die Entsorgung radioaktiver Abfälle

n. f. Créée en 1979 au sein du Commissariat à l’énergie atomique, l’ANDRA devient en 1991 un établissement public à caractère industriel et commercial placé sous la tutelle des ministères en charge de l’industrie, de la recherche et de l’environnement. Ses principales missions se rapportent à l’inventaire et la gestion, à court et long termes, des matières et déchets radioactifs, à la recherche de solutions de long terme pour les déchets radioactifs ultimes, à la gestion des centres et sites de stockages des déchets radioactifs, à la diffusion nationale et internationale de son savoir faire, à l’information du public et à la formation des professionnels à la gestion des déchets radioactifs.

Le siège central de l’ANDRA se situe à Chatenay-Malabry ; des centres spécialisés existent, en particulier, dans l’Aube, la Haute-Marne, la Manche et la Meuse.
Son statut et les modalités de son fonctionnement sont définis par le Code de l’environnement (Articles L. 542-12 à L. 542-12-3 et R. 542-1 à R. 542-19).

Références et annexes : [7]