Médicaments Z

De Le dictionnaire
Marstacimab ←

Mavorixafor n. m. Petite molécule de synthèse, un inhibiteur antagoniste du récepteur de la chimiokine C-X-C de type 4 (CXCR4, C-X-C chemokine receptor type 4) qui, avec son ligand CXCL12 (ou SDF-1, stromal cell-derived factor 1), sont des modulateurs de nombreuses phases de l’hématopoïèse, de la cardiogenèse et…

Mavrilimumab n. m. Anticorps monoclonal humain dirigé contre le récepteur α du facteur stimulant les colonies de macrophages, GM-CSF (Granulocyte macrophage colony stimulating factor).

Maxacalcitol n. m. Analogue de synthèse de la vitamine 1,25-(OH) (calcitriol), avec un atome doxygène en position 22. Cet agoniste des récepteurs à la vitamine D a un puissant effet inhibiteur sur la synthèse et la sécrétion de lhormone parathyroïdienne, mais, à la différence du calcitriol, a peu…

Maxillaire n. m. Os pair du squelette situé au-dessus de la cavité orale, au-dessous de lorbite, formant la partie osseuse centrale de la face et qui, avec son homologue du côté opposé, constitue la majeure partie de la mâchoire supérieure.

May-Grünwald-Giemsa (coloration de) Méthode de coloration utilisée pour lexamen au microscope des éléments figurés de préparations cellulaires par exemple du sang, de la moelle, des ganglions. Il sagit de lassociation dun colorant acide (éosine) et de deux colorants basiques (bleu de méthylène et azur de méthylène) en solution…

Maytansine n. f. Macrocycle lactamique de structure complexe apparentée aux ansamycines ; isolée despèces africaines de Celastraceae (genres Maytenus, Celastrus et Putterlickia), mais produite très probablement par des micro-organismes (actinobactéries) vivant en symbiose avec la plante. Puissante activité cytotoxique et antitumorale, due à sa liaison aux tubulines α…

Maytansinoïde n. m. Terme désignant un ensemble danalogues structuraux de la maytansine, dorigine naturelle ou synthétique, présentant comme elle une puissante activité antimitotique. Deux dentre eux (lemtansine [= DM1 = mertansine] et la ravtansine [= DM4]) ont été intégrés dans des conjugués anticorps monoclonal-agent cytotoxique (antibody-drug conjugate, ADC),…

Mazindol n. m. Dérivé du diphénylméthane et de limidazole qui a été utilisé comme nooanaleptique et aussi comme anorexigène, quoique nétant pas un amphétaminique.

MCJ Cf maladie de Creutzfeldt-Jakob.

MDMA

MDP

Méat n. m. Espace, espacement.

Mébéfradil (dichlorhydrate de) n. m. Antihypertenseur antagoniste sélectif des canaux calciques de type T.

Mébendazole n. m. Anthelminthique dérivé de synthèse à fonction carbamate appartenant à la famille des benzimidazolés non nitrés. Il est actif sur un large spectre de nématodes et sur quelques autres vers. Il agirait par inhibition de labsorption du glucose et de lutilisation des réserves de glycogène en…

Mébévérine n. f. (DCF), dérivé dun acide diméthoxybenzoïque, spasmolytique non atropinique (ou musculotrope).

Mécanochimie n. f. Branche de la chimie qui traite du comportement chimique des matériaux sous l’effet d’une action mécanique. L’application d’une force mécanique, pour entraîner des réactions chimiques, est largement utilisée depuis longtemps dans l’industrie pour activer des matériaux inorganiques sensibles à la force (mécanophores). Avec les polymères organiques…

Mécasermine n. f. Dénomination donnée au facteur de croissance de type 1 ressemblant à linsuline recombinant humain (rhIGF-1). Agoniste de la somatropine, il sagit dune protéine de 7649 Da constituée dune chaîne de 70 acides aminés avec trois liaisons disulfures intramoléculaires. La séquence des acides aminés est la…

Mécétronium (éthylsulfate de) n. m. Alkylammonium.

Méchloréthamine (chlorhydrate de) n. f. La plus simple des moutardes à lazote.

Mécillinam n. m. Antibiotique du groupe des β-lactamines dans laquelle la fonction amine de lacide amino-6-pénicillanique est remplacée par une fonction amidine à noyau azépine.

Meckel J. F. Meckel le jeune, 1781 – 1833, médecin allemand.

Méclofénoxate (chlorhydrate de) n. m. Ester de lacide p-chloro-phénoxyacétique et du déanol.

Méclozine (dichlorhydrate de) n. f. Antihistaminique H1 du groupe des cyclizines.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2011, 0622).

Mécobalamine

Méconium n. m. Nom donné aux premières selles de lenfant, pendant les premiers jours qui suivent la naissance.

Médecine n. f. Ensemble des activités dont le but est la prévention, la guérison ou le soulagement des maladies et des infirmités.

Médiane n. f. Terme qui, dans les résultats dune série de mesures établies par ordre de grandeur, occupe la position centrale. La médiane peut correspondre ou non à une valeur effectivement observée.

Médiastin n. m. Partie du thorax comprise entre les plèvres de chaque côté, la colonne vertébrale en arrière, le sternum en avant et le diaphragme en bas. Renferme le cœur, lœsophage, la trachée (axe du médiastin) et les bronches souches ainsi que les gros vaisseaux sanguins (aorte, artères…

Médical adj. Relatif à la médecine.

Médicament n. m. Préparation employée pour traiter une affection ou une manifestation morbide.


Médication n. f. Emploi dagents thérapeutiques.

Médifixe adj. En botanique, se dit dune anthère dont le filet sinsère à mi-hauteur sur le connectif. Dans la fleur des Poaceae ex Graminées, les filets des étamines passent entre les deux glumelles et font pendre, à lextérieur de lépillet, les anthères dites médifixes (ou dorsifixes).

Médrogestone n. f. Dérivé diméthylé (en 6 et en 17-α) de la progestérone deshydrogénée en 6,7, progestatif de synthèse.

Médroxyprogestérone (acétate de) n. f. 17α-hydroxy-6α-méthylprégn-4-ène-3,20-dione (CInscrite (seule et en association avec le cypionate destradiol) sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2013, 0673).

Médullaire adj. Qui se rapporte à la partie centrale dun organe animal ou végétal. Il en est ainsi de la zone médullaire de la glande surrénale, de la cavité médullaire dun os, du canal médullaire où est logée la moelle épinière, du rein...

Médullosurrénale

Méduse n. f. Nom générique danimaux marins de lembranchement des Cnidaires, flottant en surface, à tentacules pouvant atteindre un à deux mètres de longueur et hérissés de filaments urticants avec cnidocytes, cellules urticantes, capables de paralyser les proies par un venin (exemple : physalie ou galère portugaise). Certaines…

Méfénamique (acide) Anti-inflammatoire non stéroïdien de la classe des fénamates.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2010, 1240).

Méfénidramium (méthylsulfate de) n. m. Dérivé quaternarisé de la diphénhydramine dans lequel le groupe –N(CH.

Méfloquine (chlorhydrate de) n. f. Molécule de synthèse apparentée à la quinine, à noyaux quinoléine et pipéridine. antipaludique schizonticide sanguin, administré par voie orale. Diverses souches de paludisme sont devenues résistantes à ce médicament.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1241).

Mégacaryoblaste n. m. Cellule médullaire de grande taille (40 à 100 µm), issue des progéniteurs mégacaryocytaires, BFU-MK et CFU-MK. Première cellule de la lignée mégacaryocytaire (aboutissant aux plaquettes), seule capable de se diviser par une mitose.

Mégacaryocyte n. m. Cellule médullaire issue du mégacaryoblaste, subissant des divisions du noyau sans division préalable du cytoplasme . Par endomitose, le noyau voit sa ploïdie augmenter sans quil se divise, lADN se dupliquant jusquà un taux compris entre 4 n et 64 n, la majorité des cellules…

Mégacôlon n. m. Dilatation anormale et hypertrophie dune partie ou de la totalité du côlon provoquant une constipation chronique.

Mégadonnées n. f. Données structurées ou non dont le très grand volume requiert des outils danalyse adaptés.

Mégaloblaste n. m. Érythroblaste anormal par sa grande taille, caractéristique des mégaloblastoses ou anémies mégaloblastiques. Dabord basophile, il devient ensuite polychromatophile puis acidophile au fur et à mesure de sa maturation. Se rencontre, en cas de carence, en acide folique ou en vitamine B12 (exemple : anémie …

Mégalocyte n. m. Hématie de grande taille. Son observation, dans le sang, conduit à supposer la présence de mégaloblastes dans la moelle osseuse.

Mégestrol (acétate de) n. m. Dérivé synthétique de la progestérone possédant des activités progestagènes, antiœstrogènes et antinéoplasiques. Il se lie aux récepteurs nucléaires de la progestérone (RP), situés notamment dans lhypophyse, bloquant ainsi la production de la gonadotrophine et diminuant la sécrétion ovarienne dœstrogènes. De plus, il est toxique pour…

Méglumine n. f. Dérivé aminé du glucose.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2010, 2055).

Méglumine antimoniate n. m. Agent antileishmanien dérivé pentavalent de l’antimoine, où une molécule d’acide antimonique est associée à une molécule de méglumine (formation d’un diester sur deux groupes hydroxyle adjacents).Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS.

Méglumine benzoate n. f. Mucofluidifiant.

Méiose n. f. Division cellulaire en deux étapes successives, constituant le stade ultime de la gamétogenèse. La première étape est dite réductionnelle (passage de 2 n à n chromosomes), la seconde est dite équationnelle.

Méker (bec) n. m. Variante du bec Bunsen permettant datteindre des températures plus élevées quavec celui-ci, grâce à un système différent darrivée du gaz. La température obtenue peut atteindre 1700 °C.

Melaleuca Important genre de la famille des Myrtaceae. Espèces originaires pour la plupart d’Australie, Nouvelle-Calédonie et Indonésie ; utilisées pour l’extraction de leur huile essentielle contenant majoritairement des composés terpéniques (1,8-cinéole, α- et γ-terpinènes, terpinène-4-ol, nérolidol, viridiflorol…) de nature et en proportions variables selon l’espèce et le…

Mélamine n. f. La mélamine, parfois appelée cyanuramide ou cyanurotriamine, est une amine aromatique dénommée chimiquement 1,3,5-triazine-2,4,6-triamine. Les « résines mélamine-formaldéhyde » ou « mélamine - formol » sont aussi appelées « mélamine » dans le langage courant. Ce sont des aminoplastes qui regroupent des résines thermodurcissables aminées, issues d’un comonomère telles l’urée ou…

Mélancolie n. f. Psychose maniacodépressive qui désigne la forme sévère dune dépression majeure avec désir de mort conduisant à un acte suicidaire imprévisible.

Mélange n. m. Opération consistant à mêler ensemble plusieurs substances (sans quil y ait interaction chimique entre les substances mélangées), et résultat de cette action. Dans le mélange, chaque substance garde ses propriétés physiques et chimiques et peut être séparée par un procédé physique.

Mélangeur n. m. Appareil utilisé dans lindustrie pour une opération de mélange.

Mélanine n. f. Macromolécule de structure hétérocyclique, pigment biologique responsable, entre autres, de la coloration de la peau, des cheveux, de lépithélium pigmentaire de liris , de la choroïde et de certaines régions du cerveau (substance noire). Issue de la polymérisation ou oligomérisation dhétérocycles différents en fonction…

Mélanocortine n. f. Hormone appelée également hormone mélanotrope, mélanotropine, α-MSH, β-MSH (melanocyte stimulating hormone) ; elle est produite dans le lobe intermédiaire de lhypophyse à partir de la proopiomélanocortine (POMC), sous l’action séquentielle d’endopeptidases, les convertases. Sa synthèse dépend de la régulation de la production de la…

Mélanocyte n. m. Cellule dendritique localisée dans la membrane basale de lépiderme et synthétisant la mélanine.



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Médicaments Z

Dernière modification de cette page le 31 mars 2025


Synonyme(s) : médicaments apparentés aux benzodiazépines, non benzodiazépines
Anglais : nonbenzodiazepines, Z-drugs
Espagnol : análogos de benzodiazepinas
Allemand : Wirkstoffgruppe der Z-Drugs, Z-Substanzen
Étymologie : Les non benzodiazépines sont parfois appelées familièrement médicaments Z, car beaucoup de leurs noms commencent par la lettre « z »..

n. m. pl. Les benzodiazépines (BDZ ou les « benzos ») sont des activateurs allostériques de l’action agoniste de l’acide gamma-aminobutyrique (GABA) sur ses récepteurs ionotropiques de type GABA A. Leurs propriétés hypnotiques, anxiolytiques, myorelaxantes et anticonvulsivantes résultent de la potentialisation de l’inhibition neuronale exercée par le système de neurotransmission GABAergique dans le cerveau. Elles sont généralement classées en trois groupes selon leur vitesse d’élimination :
• action courte – demi-vie : moins de 12 heures comme le midazolam et le triazolam ;
• action intermédiaire – demi-vie : entre 12 et 24 heures comme l’alprazolam, le lorazépam et le témazépam ;
• action prolongée – demi-vie : supérieure à 24 heures comme le diazépam, le clonazépam, le clorazépate et le flurazépam.

Les médicaments Z sont des médicaments non benzodiazépines et hypnotiques de diverses classes chimiques différentes des benzodiazépines (imidazopyridines, pyrazolopyrimidines, cyclopyrrolones). Ce sont également des activateurs allostériques de l’action agoniste du GABA sur ses récepteurs GABA A, mais leur interaction plus sélective que celle des benzodiazépines avec la sous-unité alpha1de ces récepteurs fait qu’ils n’en reproduisent que les effets hypnotiques et sédatifs. Les médicaments Z sont d’ailleurs prescrits pour traiter l’insomnie et comprennent le zaléplon, le zolpidem, la zopiclone et l’eszopiclone.

L’action des médicaments Z est généralement plus rapide, leur demi-vie est plus courte que celle des benzodiazépines et contrairement à celles-ci ils ne forment pas de métabolites actifs. Mais ils ne sont pas plus sûrs que les benzodiazépines, car ils comportent les mêmes risques de dépendance physiologique et de sevrage prolongé que ces dernières.

De plus, on retrouve les mêmes effets secondaires qu’avec les BZD :
• l’effet sédatif et l’effet résiduel avec les médicaments Z peuvent être dangereux lors de la conduite de véhicules ou dans certaines situations à risque, par exemple au travail ;
• les médicaments Z peuvent induire une tolérance, entraînant une augmentation de la dose, une dépendance physique et psychologique, un manque, une perte de contrôle, et des symptômes de sevrage;
• ils induisent des déficits mnésiques et sont à risque majeur chez les insuffisants respiratoires.


Les patients âgés présentant une sensibilité accrue aux benzodiazépines et un métabolisme ralenti des médicaments à action prolongée, les traitements chez les patients de plus de 65 ans avec les hypnotiques - benzodiazépines et de type Z-doivent :
• être mis en œuvre avec une extrême prudence et ne pas être utilisés comme premier choix en cas d’insomnie, d’agitation, de délire ou pour gérer les comportements découlant de la démence ;
• prendre en compte le déclin des fonctions rénales, hépatiques et cognitives et la polymédication chez ces patients ;
• inclure une discussion et une documentation sur les risques supplémentaires plus courants dans ce groupe d’âge, notamment les chutes, les troubles de la motricité et de la coordination, l’instabilité posturale, la confusion, la somnolence et les effets négatifs sur la cognition et la mémoire ; et,
• surveiller et réévaluer régulièrement l’utilisation et l’efficacité de ces médicaments.