Diabètes monogéniques de type MODY

De Le dictionnaire
Désoxycortone (acétate de) ←

Dévignetter v. Supprimer, enlever une affiche, une étiquette, un timbre.

Dexaméthasone n. f. Dérivé cortisonique de synthèse à activité glucocorticoïde renforcée, se différenciant de lhydrocortisone par la présence dune liaison éthylénique en 1,2, dun fluor en 9 et dun reste méthyle en 16 alpha.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne, monographie…

Dexamphétamine n. f. Isomère dextrogyre de l’amphétamine plus actif que l’amphétamine racémique et de ce fait, à effets toxicomanogènes et dopants plus marqués.

Dexchlorphéniramine (maléate de) n. f. Isomère dextrogyre de la chlorphénamine, antihistaminique H1 très sédatif.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1196).

Dexfenfluramine (chlorhydrate de) n. f. Isomère dextrogyre de la fenfluramine de la famille des amphétamines, anorexigène et antiobésité.

Dexibuprofène n. m. Antiinflammatoire non stéroïdien. Le dexibuprofène est lénantiomère S-(+) de libuprofène (racémique) et est considéré comme le médiateur de leffet antiinflammatoire par inhibition de la synthèse des prostaglandines. Il a été démontré que lénantiomère R est converti in vivo en son antipode S via un intermédiaire…

Dexkétoprofène trométamol n. m. Sel de trométhamine de l’acide S-(+)-2(3-benzoylphényl) propionique, énantiomère du composé racémique, le kétoprofène, molécule analgésique, anti-inflammatoire et antipyrétique appartenant à la famille des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS).

Dexlansoprazole n. m. Antisécrétoire gastrique, inhibiteur de la pompe à protons (IPP). Il sagit de lénantiomère dextrogyre du lansoprazole.

Dexmédétomidine (chlorhydrate de) n. m. Sédatif dérivé imidazolé de configuration S. La dexmedetomidine est un agoniste sélectif des récepteurs adrénergiques α2 versus α1.

Dexméthylphénidate (chlorhydrate de) n. m. Psychostimulant. Le dexméthylphénidate [(+)-(1R,2R)-méthylphénidate] est lénantiomère actif du méthylphénidate (isomère thréo racémique). Il agit principalement en augmentant la concentration de dopamine dans les vésicules de stockage (en favorisant le passage intravésiculaire de la dopamine) et par inhibition de la recapture de la dopamine (liaison au…

Dexpanthénol n. m. HOCHInscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0761).

Dexrazoxane n. m. Cardioprotecteur pour traitement antinéoplasique. Le dexrazoxane est lisomère dextrogyre du razoxane, composé bisdioxopipérazine, chélateur du fer. Après hydrolyses (par la dihydropyrimidine-amidohydrolase ou dihydropyrimidinase ou DHPase, puis par la dihydroorotase ou DHOase) générant un produit actif ressemblant à l’acide éthylènediaminetétraacétique (EDTA), il est capable de lier…

Dextran n. m. Terme générique désignant des polymères d’α-D-glucose liés très majoritairement 1→6 avec quelques ramifications par des liaisons 1→2, 1→3 ou 1→4. La production des dextrans commerciaux (masse moléculaire de 40 000 à 70 000 daltons) est réalisée en deux étapes : obtention d’un polymère de haute…

Dextrogyre adj. Qualifie une substance qui dévie le plan de polarisation de la lumière vers la droite.

Dextrométhorphane (bromhydrate de) n. m. Isomère dextrogyre du méthorphane, opiacé de synthèse, ne possédant aucune action opioïde contrairement au lévométhorphane. Il exerce une action antagoniste sur les récepteurs NMDA (acide N-méthyl-D-aspartique).Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2010, 0020).

Dextromorphane Cf dextrométhorphane.

Dextropropoxyphène (chlorhydrate de) n. m. Antalgique de niveau II dans la classification de l’OMS, ayant un effet inférieur à celui de la codéine.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2010, 0713).

Dextrose Cf glucose.

DFASP

DFGSP

DGAL Cf Direction générale de lalimentation.

DGAT Cf dénombrement des germes aérobies totaux.

DGCCRF Cf Direction générale de la consommation, de la concurrence et de la répression des fraudes.

DGCS

DGOS

DGS

DHEA

DHOS

Diabésité n. f. Désigne le diabète sucré de type 2 associé à l’obésité et ses complications, particulièrement cardiovasculaires et oncologiques. Ses symptômes constituent le syndrome métabolique (obésité abdominale, résistance à l’insuline, dyslipidémie).

Diabète n. m. Nom générique désignant une pathologie par fuite urinaire anormale ou excessive dune substance physiologiquement régulée au niveau du néphron (glucose, eau, calcium...). Sans qualificatif particulier, le mot diabète désigne habituellement « diabète sucré ».


Diacéréine n. f. Dérivé diacétylé de la rhéine, anthraquinone existant à l’état libre et sous forme de glucosides dans les sénés et la rhubarbe. Antiarthrosique dit « d’action lente », à rapport bénéfice – risques très discuté, et de mécanisme mal connu ; agirait par inhibition de l’interleukine-1…

Diacylglycérol n. m. Produit de dégradation du triacylglycérol soit par des lipases peu spécifiques qui agissent sur le triacylglycérol libre soit par des phospholipases C qui clivent spécifiquement le triacylglycérol au sein de divers phospholipides. Le diacylglycérol libéré à partir du phosphatidylinositol, phospholipide constituant des membranes cellulaires, est…

Diagnose n. f. Méthode rapide et simple didentification dun produit chimique, dune préparation galénique, dun végétal, dun champignon ou dune drogue, par lobservation des signes diagnostiques et de méthodes simples de lanalyse qualitative.

Diagnostic n. m. Identification de la nature d’une situation, d’un mal, d’une difficulté grâce à l’interprétation de manifestations, de signes. Par exemple, diagnostic de performance énergétique, diagnostic d’une panne de moteur. En médecine, détermination de la nature dune maladie daprès létude des signes et symptômes cliniques observés chez…

Diagramme n. m. Représentation (schéma, tracé) visuelle simplifiée et structurée de concepts, d’idées, de constructions, dans tous les aspects des activités humaines. Permet aussi de décrire des phénomènes.

Dialyse n. f. Méthode de séparation de certains solutés fondée sur le fait que certains d’entre eux, pourvu que la taille de leur molécule ne soit pas trop élevée, peuvent passer à travers une membrane poreuse (type parchemin), tandis que les particules colloïdales ne peuvent le faire. La…

Diamètre n. m. Ligne droite passant par le centre d’un cercle, d’une courbe fermée ou d’une sphère et limité par les points de la sphère ou du cercle.

Diamine oxydase n. f. Oxydase dont le substrat physiologique est lhistamine qui est inactivée en acide imidazole acétique, doù la dénomination parfois utilisée dhistaminase.

Diamorphine Cf héroïne.

Diapause n. f. Phase génétiquement déterminée durant laquelle est observé un arrêt temporaire de lactivité ou de la croissance, en particulier chez les insectes en hiver, à la saison sèche ou en cas de carence alimentaire.

Diapédèse n. f. Passage de leucocytes dans les tissus à travers les parois minces des capillaires. Joue un rôle essentiel dans les phénomènes inflammatoires.

Diaphragme n. m. Muscle strié en forme de voûte convexe vers le haut, séparant la cavité thoracique de la cavité abdominale dont la contraction entraîne son abaissement ainsi qu’un élargissement de la cage thoracique, provoquant une entrée d’air permettant l’inspiration.

Diaphyse n. f. Partie moyenne, cylindrique, des os longs. Elle renferme la moelle osseuse rouge hématogène chez le jeune enfant et la moelle jaune adipeuse chez l’adulte.

Diarrhée n. f. Excrétion fréquente de selles liquides, aqueuses et souvent muqueuses avec augmentation de la vitesse du transit intestinal. Elle peut être d’étiologie alimentaire (exemple : pruneaux), métabolique (exemple : sprue), infectieuse (exemples : choléra, souches entérotoxigènes d’Escherichia coli, « tourista »), parasitaire (exemple : amibiase), éventuellement…

Diarsenic (trioxyde de) n. m. AsO.

Diastéréoisomère adj. et n. m. Désigne ou qualifie des stéréoisomères qui ne sont pas des énantiomères. Exemples: D-érythrose et D-thréose.

Diatomée n. f. Algue unicellulaire brune du groupe des Chrysophycophytes, à deux valves protectrices, riche en silice. Vit dans les océans parmi le phytoplancton, même dans les zones froides, et dans les eaux douces et saumâtres. Les dépôts de diatomées fossiles fournissent la « terre dinfusoires » ou…

Diauxie n. f. Phénomène mis en évidence par Jacques Monod, en 1942. Courbe de croissance exponentielle biphasique avec arrêt intermédiaire de la croissance, observée lorsquune population bactérienne est mise dans un milieu de culture minimum contenant deux glucides, par exemple dans un milieu contenant du glucose et du…

Diazépam n. m. Activateur des récepteurs aux benzodiazépines.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0022).

Diazépine n. f. Noyau hétérocyclique à 7 atomes, 5 C et 2 N en position variable, à létat dinsaturation maximale.

Diazine n. f. Noyau hétérocyclique aromatique à 6 atomes (4 C et 2 N ), à l’état d’insaturation maximale Il existe trois diazines, la pyridazine ou ortho-diazine, la pyrimidine ou méta-diazine (1,3-diazine) et la pyrazine ou para-diazine.

Diazocine n. f. Hétérocycle à huit chaînons (6 C et 2 N) à l’état d’insaturation maximale. Structure hétérocyclique retrouvée dans la spartéine.

Diazoïque n. m. Molécule comportant un anion minéral ainsi que deux atomes d’azote liés entre eux et liés à un reste carboné. Les diazoïques d’amines aliphatiques sont instables. Les diazoïques sont des intermédiaires de synthèse des colorants azoïques.

Diazolidine urée n. f. Substance antimicrobienne qui figure sur la liste positive des conservateurs antimicrobiens autorisés dans les produits cosmétiques, constituant l’annexe V du Règlement cosmétique européen (sous le terme Diazolidinyl Urea).. La concentration maximale autorisée est de 0,5 %. Elle possède un large spectre, mais est surtout active…

Diazométhane n. m. Molécule de formule brute CH.

Diazonium n. m. Cation du diazoïque.

Diazotation n. f. Réaction de formation d’un diazoïque par action de l’acide nitreux naissant sur une amine primaire aromatique.

Diazote n. m. N). Délivré par l’industrie dans des bouteilles à corps noir (avec prévision de changement pour des bouteilles à corps blanc et ogive noire entre 2015 et 2019).

Diazoxide n. m. dérivé thiazidique agoniste des canaux potassiques.

Dibécacine



→ Diéthylhexyl butamido triazone

Diabètes monogéniques de type MODY

Dernière modification de cette page le 30 janvier 2025


Anglais : maturity-onset diabetes of the young (MODY)
Espagnol : diabetes tipo MODY
Allemand : MODY-Syndrom

n. m. pl. Les diabètes MODY font partie des diabètes monogéniques, c’est-à-dire dus à des variants pathogènes d’un seul gène, le plus souvent impliqué dans la sécrétion d’insuline et/ou dans le développement pancréatique. Ils représentent 2 à 3 % de l’ensemble des diabètes.

Les principales caractéristiques de MODY sont : 1- un début précoce avant l’âge de 35-40 ans ; 2-  un mode de transmission autosomique dominant, avec histoire de diabète familial, sur au moins deux générations ; 3- non-insulinodépendant à sa découverte.

Ils se différencient des diabètes sucrés de type 1 (DT1) et de type 2 (DT2) par l’absence d’auto-immunité et l’absence d’acido-cétose au diagnostic, et un niveau de corpulence comparable à celui de la population générale.

Il existe environ une quinzaine de types de MODY, mais les plus fréquents sont les MODY 2, MODY 3 et MODY1, représentant environ 75 % des cas de MODY identifiés :
MODY-GCK (ou MODY 2), impliquant des variants pathogènes du gène GCK codant la glucokinase. Cette enzyme joue un rôle important dans la régulation du métabolisme du glucose dans l’organisme. Lorsque ce gène ne fonctionne pas correctement, la concentration de glucose sanguin (glycémie) se situe généralement à des niveaux légèrement supérieurs à la normale, compris entre 5,5 et 8 mMol/L.
MODY-HNF1A (ou MODY 3). Les variants pathogènes sur le gène codant le facteur de transcription HFN1-alpha sont responsables d’environ 70 % des cas de MODY. Ils provoquent le diabète en diminuant la quantité d’insuline produite par le pancréas. Le diabète se développe généralement à l’adolescence ou à partir de 20 ans) ;
MODY-HNF4-A (ou MODY 1), ce MODY n’est pas aussi courant que les autres formes de MODY. Les personnes qui ont hérité d’un variant pathogène du gène HFN4A ont probablement eu un poids de naissance de 4 kg environ. Elles peuvent également avoir eu une hypoglycémie à la naissance ou peu après, ce qui aurait pu nécessiter un traitement ;
MODY-HNF1B (ou MODY 5), les personnes atteintes de ce type de MODY peuvent présenter diverses manifestations pathologiques, telles que kystes rénaux, anomalies utérines, goutte, et diabète. Souvent, les kystes rénaux peuvent être détectés dans l’utérus avant la naissance du bébé.

Les diabètes MODY sont sous-diagnostiqués, car souvent pris à tort pour des DT1 ou des DT2, en l’absence de marqueurs clinico-biologiques spécifiques. Les critères principaux qui doivent conduire à évoquer le diagnostic de MODY sont :
1- un diabète de l’adulte survenant avant l’âge de 40 ans, diagnostiqué en l’absence de marqueurs d’auto-immunité, l’auto-anticorps anti-glutamate-décarboxylase (anti GAD ; GAD, pour glutamic acid decarboxylase), et l’auto-anticorps antityrosine phosphatase (IA-2, pour islet antigen 2), et le plus souvent en l’absence de surpoids ou de signes de syndrome métabolique (hypertension, hypertriglycéridémie, HDL-cholestérol bas, augmentation du tour de taille) ;
2- une histoire familiale de diabète sur plusieurs générations, survenant en l’absence de surpoids/obésité au diagnostic chez le patient et/ou ses apparentés.

Le diagnostic de l’une ou l’autre des formes de diabète de type MODY peut être évoqué dans certains contextes :
1- un diabète non insulino-requérant diagnostiqué à un âge pédiatrique ;
2- un diabète gestationnel survenant en l’absence de facteur de risque ;
3- une glycosurie de découverte fortuite, en l’absence d’hyperglycémie manifeste ;
4- une stabilité glycémique à distance du diagnostic de diabète, ou une hyperglycémie modérée à jeun non évolutive, témoignant de la persistance d’une sécrétion résiduelle d’insuline :
5- un diabète de révélation précoce avec présence de complications sévères (notamment rétiniennes) au diagnostic de diabète ;
6- un diabète associé à une adénomatose hépatique ;
7- un antécédent personnel de macrosomie et/ou d’hypoglycémie néonatale en l’absence d’hyperglycémie maternelle durant la grossesse.

Une fois le diagnostic évoqué, le patient est orienté vers une consultation spécialisée, durant laquelle, si le caractère probable de diabète de type MODY est confirmé, un prélèvement pour analyse génétique sera effectué après recueil du consentement du patient.

Le diagnostic permet d’établir une prise en charge thérapeutique optimale, adaptée à l’âge du patient et au gène impliqué, autrement dit de pratiquer une médecine personnalisée. Ainsi, selon les gènes en cause dans les diabètes MODY, le pronostic, les complications, les traitements, et la prise en charge des grossesses et des nouveau-nés sont différents :
MODY-GCK (MODY 2) : variant pathogène du gène GCK codant la glucokinase, pronostic excellent avec un risque de complications identique à celui de la population générale, pas de traitement spécifique nécessaire en dehors de la grossesse. En cas de grossesse chez une femme atteinte de MODY-GCK, la prise en charge sera discutée en milieu spécialisé, car les risques dépendent du génotype fœtal ;
MODY-HNF1A (MODY 3) : variant pathogène du gène HNF1A codant le facteur de transcription HFN (Hepatocyte Nuclear factor)-1alpha, bonne sensibilité au traitement par sulfamides hypoglycémiants ou glinides, qui doit être le traitement de première intention et, en cas de traitement par insuline préalable au diagnostic génétique, possibilité de sevrage efficace. Risque de complications microangiopathiques identique au DT1. Nécessité de rechercher régulièrement par échographie l’existence d’une adénomatose hépatique (contre-indiquant notamment la prise d’œstrogènes par voie orale). Risque d’hypoglycémie néonatale chez les enfants porteurs du variant pathogène ;
MODY-HNF4A (MODY 1) : variant pathogène du gène HNF4A, bonne sensibilité au traitement par sulfamides hypoglycémiants ou glinides qui doivent être le traitement de première intention et, en cas de traitement par insuline, préalable au diagnostic génétique, possibilité de sevrage efficace. Risque de complications microangiopathiques identique au DT1. Risque de macrosomie et/ou d’hypoglycémie néonatale chez les enfants porteurs du variant pathogène en cause qu’il soit hérité du père ou de la mère, nécessitant une surveillance obstétricale et néonatale rapprochée ;
MODY-HNF1B : le MODY lié aux variants pathogènes du gène HNF1B (MODY 5) représente moins de 5 % des MODY. Il est associé à une grande variation dans les présentations cliniques. La moitié de ces patients présentent un diabète sucré à début précoce. Ces variants peuvent affecter la régulation des gènes dans le foie, les reins, les intestins, les poumons ou les ovaires. Les patients peuvent présenter des anomalies telles que des kystes rénaux, une dysplasie, des malformations des voies rénales ou une maladie rénale glomérulokystique hypoplasique. Le MODY HNF1B est parfois appelé syndrome des kystes rénaux et du diabète (en anglais, renal cysts and diabetes (RCAD) syndrome). Il peut y avoir une perte progressive de la fonction rénale indépendamment de la néphropathie diabétique. Les patients atteints de MODY-HNF1B ne répondent généralement pas aux médicaments oraux et nécessiteront un traitement à l’insuline.
MODY-PDX1 (MODY 4) : un défaut du facteur promoteur du gène de l’insuline IPF1 (Insulin Promoter Factor 1) provoque une autre forme de MODY. Le PDX1 (Pancreatic and Duodenal Homeobox 1) est un facteur de transcription contenant une homéoboîte qui affecte le développement du pancréas et l’expression du gène de l’insuline.
MODY-NEUROD1 (MODY 6) : lié à des variants pathogènes sur le gène NEUROD1 codant le facteur de transcription ND1 (Neurogenic Differentiation 1), qui régule le fonctionnement du gène de l’insuline. La plupart des patients auront besoin d’un traitement à l’insuline.
MODY-ABCC8 (MODY 12) et MODY-KCNJ11 (MODY 13) : les variants pathogènes sur les gènes ABCC8 et KCNJ1 ont été associés à un spectre de troubles, y compris le diabète néonatal. Le MODY 12 est très rare et représente environ 1 % de l’ensemble des diabètes MODY. Le gène ABCC8 (ATP-binding cassette subfamily C member 8) code le récepteur SUR1 (sulfonylurea receptor 1), sous-unité régulatrice du canal potassique sensible à l’ATP (KATP) dans les cellules bêta-pancréatiques. Le MODY 13 est de transmission autosomique dominante et lié à des variants pathogènes du gène KCNJ11 codant le canal potassique Kir 6.2. Le diabète néonatal peut être permanent ou transitoire, auquel cas il réapparaît souvent plus tard dans la vie. Le diabète néonatal a été associé à des variants pathogènes dans les gènes des canaux potassiques dépendants de l’ATP ou à des variants pathogènes dans le gène de l’insuline. De plus, ces variants ont été liés à une hypoglycémie néonatale due à des concentrations élevées d’insuline ; celle-ci est généralement transitoire, mais le patient peut développer un diabète plus tard dans la vie. Dans ces cas, la surveillance de la croissance fœtale pendant la grossesse et de la glycémie chez les nouveau-nés peut être cruciale. Les patients qui développent un diabète répondent généralement bien aux sulfonylurées.


Références et annexes : Maturity onset diabetes of the young (MODY) — DIABETES UK – Know diabetes, Fight diabetes.
[1]

Protocole national de Diagnostic et de Soins (PNDS) — Diabètes monogéniques de type MODY. Centre de Référence des Pathologies rares de l’Insulino-Sécrétion et de l’Insulino-Sensibilité (PRISIS) ; 15 novembre 2022 [2].